Après avoir pris le test de la leçon antérieure, utilisez les objectifs de la leçon en question pour une révision. Puis, commencez l’étude de cette leçon.
► Lises ensemble le Psaume 85. Que nous enseigne ce passage sur le salut?
La Croix
La croix reste le plus important symbole pour les chrétiens. Elle représente l’évènement central de toute l’histoire humaine. C’est elle qui différencie également la foi chrétienne des autres religions.
La croix est un mystère pour plusieurs. Car, ils ne saisissent pas la signification de la mort de Jésus. Même le fait de savoir que Jésus est mort parce qu’il nous aime et veut nous sauver ne leur permet pas de comprendre pourquoi cela a dû se produire. Ils se demandent : « Si Dieu voulait nous pardonner, pourquoi ne pouvait-il pas le faire simplement? »
La confusion à propos de la croix a débuté depuis le début de l’Église avec la prédication de l’Évangile par les premiers chrétiens.[1] Les Juifs pensaient que Dieu se manifesterait en puissance. Ils pensaient que le salut dont ils avaient besoin, était la délivrance de la domination romaine. Pour cela, la croix n’était à leurs yeux qu’une manifestation de la faiblesse et de l’échec. Les Grecs, de leur côté, pensaient que Dieu se manifesterait en sagesse. Ils pensaient que le salut, dont ils avaient besoin, était une explication éthique sur la meilleure façon de profiter de la vie.
La croix est une offense pour beaucoup de gens. Ces derniers sont disposés à être religieux, à croire certains dogmes, à s’adonner à des traditions religieuses et à suivre quelques conseils. Mais, ils sont mécontents de l’idée que leur nature pécheresse est si mauvaise, que la croix seule pouvait leur procurer le pardon. Ils veulent être justifiés comme ils sont.[2] La croix les insulte parce qu’elle est la preuve qu’ils sont des pécheurs ayant besoin de pardon.
Pour comprendre le sens de la mort sacrificielle de Jésus sur la croix, nous devons comprendre que, la nature pécheresse de l’homme et la sainteté de Dieu, ont été la source d’un grand dilemme. Il faut comprendre les raisons pour lesquelles le pardon de Dieu a été rendu possible par l’expiation.
[3] « La façon dont un pécheur peut être justifié par devant Dieu, est une question d’importance pour chaque homme, car il ne peut y avoir de véritable paix et de sérénité tant que nous sommes des ennemies de Dieu, soit pour un temps ou pour l’éternité! Pourtant cette importante question a été si peu comprise ! Que d’idées confuses à ce sujet ont été acceptées !»
- John Wesley, Sermon, “Justification par la Foi”
La condition humaine
A cause du péché d’Adam, chaque personne est séparée de Dieu dès sa naissance.[1] Cette situation implique aussi que chaque être humain est naturellement égocentrique et choisit sa propre voie.
Dès qu’une personne commence à choisir, elle commence aussi à pécher. Tout pécheur est coupable de ses mauvaises actions.[2]
Le péché est la transgression de la loi.[3] Puisque, Dieu incarne la justice absolue, il ne peut ignorer le péché. Et tous seront jugés pour leurs œuvres.[4] Il n’y pas lieu de s’interroger sur la culpabilité du pécheur et le jugement qu’il mérite. Car, tous les pécheurs sont déjà condamnés.[5]
Le pécheur est l’ennemi de Dieu.[6] Aucun pécheur ne peut être réconcilié avec Dieu si ses péchés n’ont pas été expiés au préalable.
Le pécheur se trouve aussi dans une situation qui le rend incapable d’avoir une relation avec Dieu. Il est corrompu dans ses désirs.[7] Puisqu’il est esclave du péché, il est incapable de changer lui-même sa situation.[8]
Donc, de quel salut le pécheur a-t-il besoin? Puisque le pécheur est coupable, le salut suppose le pardon. Le fait qu’il soit l’ennemi de Dieu, le salut doit apporter la réconciliation. La corruption de sa nature exige un salut qui expie les péchés. Et puisqu’il est incapable de se sauver lui-même, le salut doit lui apporter la délivrance. Le salut dont le pécheur a besoin revêt tous ces aspects et bien d’autres.
L’homme ne pouvait pas rembourser la dette de son péché. D’abord, tout ce qu’il possède, appartient déjà à Dieu. Mais, la plus importante raison est que le péché est un outrage allant à l’encontre d’un Dieu infini, et l’homme ne dispose d’aucun atout ayant une valeur infinie pour rembourser sa dette envers Dieu.
Il n’y avait absolument rien que l’homme pût faire pour améliorer son cas; par conséquent, aucune exigence ne lui a été faite pour qu’il puisse réaliser son salut.[1] S’il avait été possible à l’homme de réaliser son propre salut, cela n’aurait pas été nécessaire pour Jésus de mourir sur la croix.[2]
► Si Dieu voulait pardonner à l’homme, pourquoi Dieu ne lui a-t-il pas simplement pardonné sans la croix ?
Puisque Dieu est saint, il doit juger selon la vérité et la justice.[3]
Admettons que le sacrifice de Christ n’avait pas eu lieu. Quelle serait notre image de Dieu s’il pardonnait simplement les péchés sans aucune réparation?
Si Dieu pardonnait sans réclamer une réparation, cela signifierait que le péché est une réalité insignifiante. Cela indiquerait que Dieu est injuste, et même corrompu. Il semblerait que Dieu ne fait pas de grande différence entre une personne qui fait le bien et une autre qui fait le mal.
Si le pardon était possible sans l’expiation des péchés, Dieu ne pourrait pas être adoré comme étant le Dieu juste et saint. Le pardon sans expiation des péchés déshonorerait à Dieu en guise de l’honorer. Par conséquent, cela ne pourrait pas se faire.
Mais Dieu est amour, et il désire de pardonner. Il ne voulait pas abandonner l’humanité pécheresse à la condamnation éternelle. Même si elle le méritait.
Le sacrifice de Jésus sur la croix a fourni une infinité de valeurs nécessaires, parce que le Christ est le seul qui soit capable d’offrir ce sacrifice. Car, Jésus est un être (1) sans péché[4] (parfait, qui n’a pas besoin de se sauver lui-même), et (2) il est à la fois Dieu et homme.
L’expiation fournit la base nécessaire à la réalisation du pardon. Désormais, Dieu peut pardonner à celui qui se repente et qui croit en sa promesse. Quiconque appréhende l’envergure du sacrifice au calvaire, ne peut minimiser la gravité du péché aux yeux de Dieu.
L’expiation est le moyen par lequel Dieu peut déclarer juste le pécheur qui croit en la promesse, tout en restant un Dieu de justice.[5] Romains 3 : 20-26 fournit une explication logique concernant le mode opératoire de l’expiation.
La Bible affirme que le salut est possible uniquement par les moyens strictement divins. Celui qui rejette le salut par la grâce à travers la foi en Christ, ne pourra pas être sauvé.[6]
D’où l’importance de connaitre la doctrine du salut par la grâce seule, et par la foi seule. Le salut s’obtient par la grâce parce qu’il y a rien que l’on puisse faire pour l’accomplir. Nous pouvons seulement croire en la promesse de Dieu.
[7] Le psaume 85 est un merveilleux passage décrivant la grâce de Dieu. Il a été écrit des années avant que l’évènement de l’expiation ait eu lieu. Ce psaume décrit comment Dieu pardonne les péchés et met un terme à sa colère. On y trouve une déclaration très intéressante au verset 11: L’amour, la fidélité vont se rencontrer. La justice et la paix se donneront l’accolade (Bible du Semeur). C’est une belle image du salut à travers l’expiation. Sans cette dernière, l’amour de Dieu serait limité par la vérité de notre culpabilité. La droiture et la justice divines feraient de nous des ennemies de Dieu au lieu de nous ouvrir le chemin de la paix.
La grâce avant tout
► Lequel des deux est l’auteur de l’initiative du salut d’une personne, Dieu ou la personne elle-même?
C’est Dieu qui a prit l’initiative d’attirer le pécheur au salut. Il manifesta sa volonté à pardonner les péchés par le sacrifice de Jésus sur la croix. Désormais, la grâce de Dieu peut atteindre le cœur du pécheur, pour le convaincre de ses péchés et l’amener à désirer le pardon.[1] Le pécheur serait incapable d’abandonner ses péchés sans l’aide Dieu.[2] Dieu accorde au pécheur une capacité lui permettant de répondre affirmativement à l’Évangile. Ce n’est pas une absence de grâce qui soit la cause de la condamnation d’une personne, mais plutôt son refus de répondre à cette grâce.
Jésus est mort pour les péchés du monde entier, et il veut que chaque personne soit sauvée.[3] Dieu rend sa grâce disponible à tous, mais il ne fait pression sur personne. Est-ce pourquoi Dieu ne cesse d’inviter les pécheurs à croire et à se repentir.[4]
La repentance est le fait pour le pécheur de reconnaitre qu’il est coupable et condamnable, et qu’il se dispose à abandonner ses péchés.
« Que le méchant abandonne sa voie, l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne lasse pas de pardonner. » (Ésaïe 55 : 7)
La repentance ne signifie pas qu’un pécheur doit corriger sa vie et la mettre en règle avant que Dieu lui pardonne. Cela est impossible, mais le pécheur doit se livrer à Dieu qui peut le racheter de ses péchés.
► Le salut est reçu par la grâce, donc pourquoi est-il nécessaire de se repentir pour être sauvé?
La foi est la seule condition pour le pardon, mais la foi salvatrice n’existe pas en dehors de la repentance. Celui qui n’est pas disposé à se repentir ne veut pas être délivré du péché.
Si Dieu pardonnait à ceux qui continuent à vivre dans le péché sans se repentir, cela le déshonorerait comme étant le juste juge de la terre.
La repentance est nécessaire, car celui qui ne se repent pas n’admet pas que le péché est un mal véritable. Si l’on n’appréhende pas pourquoi doit-on arrêter de pécher, alors on ne comprend pas la nécessité du pardon.
Celui qui ne réalise pas qu’il est réellement un coupable inexcusable et condamnable ne s’est pas repenti. S’il admet qu’il est un pécheur, et veut avoir une religion lui permettant de continuer à pécher, il ne s’est donc pas repenti. Au final, il veut continuer à poser les actions qui le condamnent.
La foi salvatrice
► Quelles sont les croyances de celui qui a la foi salvatrice?
(1) Il admet son incapacité à faire quoique ce soit pour se justifier lui-même.
« Car, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » (Ephésiens 2 : 8-9)
Il se rend compte que les bonnes œuvres ne lui garantiront même partiellement le salut.
(2) Il croit que le sacrifice du Christ est suffisant pour son pardon.
« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.» (1 Jean 2 : 2)
Cette victime expiatoire est le sacrifice qui a rendu possible notre pardon. Il est inutile d’ajouter quoique ce soit au sacrifice de Christ pour notre pardon.
(3) Il croit qu’il peut obtenir le pardon de Dieu par la foi seule.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).
S’il pense qu’il y a d’autres conditions, il s’attend à être sauvé en partie par les œuvres au lieu de l’être totalement par la grâce.
L’assurance du salut
► Comment peut-on être certain d’être sauvé ?
Certaines personnes dépendent de leurs émotions, mais ces dernières sont instables et peuvent induire en erreur.
La Bible affirme que l’on peut savoir parfaitement si l’on est sauvé. On peut avoir l’assurance d’être accepté par Dieu. Et c’est l’Esprit de Dieu qui donne l’assurance que l’on est les enfants adoptifs de Dieu. Ainsi, on ne doit plus vivre dans la crainte et l’incertitude.[1]
Cette assurance est si parfaite que les chrétiens n’ont pas à craindre le jour du Jugement.[2] Certains disent qu’ils espèrent être acceptés au ciel, mais on peut avoir une meilleure assurance que cela. Ce n’est pas suffisant de croire que le salut est offert à l’humanité en général ; on doit savoir que l’on est sauvé personnellement.
Une vie transformée est une preuve qu’une personne est sauvée, même si cette preuve n’est pas manifeste dès le départ. Car le fruit du salut prendra du temps pour apparaitre. Cependant, au moment de la repentance, une vie transformée ne constitue pas la base de cette assurance.
Le croyant peut être certain de son salut, en sachant qu’il a suivi tous les principes bibliques menant au salut. Si quelqu’un s’est réellement repenti et a cru suivant les préceptes de la Bible, il a le droit de croire que Dieu lui pardonne. Quand quelqu’un se repente et croit, Dieu lui accorde le témoignage de son Esprit affirmant qu’il est devenu un fils de Dieu.
Si une personne essaie de ressentir qu’elle est sauvée, elle ne s’est pas vraiment repentie, elle sera confuse et pourrait même se décevoir.
Celui qui a expérimenté (1) une vraie conversion, (2) qui croit aux promesses de Dieu dans la Bible, et (3) qui reçoit le témoignage de l’esprit, ne sera pas déçu. Cette assurance est basée sur la parole de Dieu, laquelle parole est certaine et véritable. Dieu garde toujours ses promesses.
Dix termes exprimant un aspect particulier du Salut
Réconciliation : C’est le fait qu’un groupe d’ennemis ont fait la paix de nouveau. Dans le salut, c’est l’homme qui fait la paix avec Dieu.[1]
Expiation : Ce terme signifie qu’une faute a été acquittée. Dans le salut, tous nos péchés sont effacés.[2]
Propitiation: Ce mot se réfère à quelque chose que l’on donnait à quelqu’un pour détourner sa colère. Le sacrifice de Jésus a détourné la colère de Dieu contre nous.[3]
Délivrance : Ce terme signifie que quelqu’un est secouru par la puissance d’un autre. Dans le salut, nous ne sommes plus sous l’emprise du péché et de Satan.[4]
Rédemption : Ce terme signifie qu’un prix est payé pour libérer quelqu’un. Dans le salut, la mort de Jésus est le prix payé afin que soyons libre de toute condamnation du péché.[5]
Justification : C’est le fait que quelqu’un a été innocenté ou déclaré juste. Dans le salut, un coupable pécheur est considéré juste parce que Jésus a souffert à sa place.[6]
Sanctification : Ce mot signifie qu’une personne est devenue sainte. Dans le salut, le pécheur devient un saint enfant de Dieu.[7]
Adoption : C’est l’acte par lequel une personne devient l’enfant légitime d’une autre. Dans le salut, nous devenons enfants de Dieu.[8]
Régénération / Nouvelle naissance : C’est le fait pour une personne de vivre à nouveau. Dans le salut, le croyant commence une nouvelle vie.[9]
Scellé : C’est le fait d’imprimer une marque sur un objet pour indiquer qu’il a un propriétaire. Dans le salut, le Saint-Esprit qui vit en nous, nous identifie comme étant la possession de Dieu.[10]
[1] 2 Corinthiens 5: 19, Romains 5:1 (ces deux versets parlent de la justification et de la réconciliation)
Un étudiant de la classe peut expliquer cette section d’information.
Il y a un groupe d’individus qui se croient être sauvés automatiquement après avoir entendu que le salut s’obtient par la grâce au moyen de la foi. Ils ne se sont pas véritablement repentis, parce qu’ils ne considèrent pas la repentance comme étant nécessaire. Ils ne se voyaient jamais comme des pécheurs méritant le jugement de Dieu. Ils pensent que la grâce est une licence leur permettant de suivre leur propre voie. Ils croient également que l’acceptation de la vérité du christianisme leur confère le statut de chrétien, même s’ils n’ont pas été l’objet d’une transformation. Ils n’ont jamais surmonté leurs propres désirs. Ils acceptent que Dieu fasse partie de leur vie, mais ils continuent à vivre selon leurs propres désirs. Une telle attitude, selon les Écritures, ne peut conduire ni au salut ni à une relation avec Dieu.
► Que la classe entière lise la « confession de foi » au moins deux fois.
Confession de foi chrétienne
La vie, la mort et la résurrection de Jésus assurent l’expiation pour les péchés de l’humanité. Tous ont péchés, et par conséquent, ils sont tous coupables. Personne n’est capable de se sauver toute seule. Le pécheur qui se repent, peut recevoir par la foi la grâce de Dieu. Le croyant est pardonné et délivré de la puissance du péché et de la condamnation. Le Saint-Esprit transforme un pécheur en un saint adorateur de Dieu. Il n’y a pas d’autres moyens de salut. La création entière sera rachetée et restaurée par Dieu.
Devoir
Que chaque étudiant choisisse l'un des textes bibliques ci-dessous. Avant le prochain cours, il devrait lire le passage et écrire un paragraphe au sujet de ce que le texte dit au sujet de cette leçon.
Éphésiens 2 : 1-10
Ésaïe 1 : 11-18
Psaumes 51
Romains 8 : 19-25
Romains 3 : 20-26
Il faut rappeler aux étudiants qu'ils ont à enseigner une leçon ou une partie d'une leçon à des personnes qui ne sont pas dans la classe au moins sept fois pendant ce cours. Les étudiants devraient faire un rapport au moniteur après chaque séance d’enseignement.
Le salut dans l’Ancien Testament
Les sections ci-après sont facultatives. La classe peut les lire si les étudiants sont intéressés à ces sujets.
Dans l’Ancien Testament, Dieu avait institué un système d’adoration fondé sur des sacrifices. Les sacrifices ne garantissaient pas le salut autant que la mort de Jésus. Car, la Bible dit qu’il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.[1] Donc, pourquoi les sacrifices étaient-elles offertes? Elles étaient des formes d’adoration qui préfiguraient le Sacrifice du Christ.[2]
Cela n’implique pas que le salut n’était pas disponible avant la période néotestamentaire. Pendant que l’apôtre Paul expliquait la doctrine de la justification par la grâce au moyen de la foi, il a pris Abraham et David en exemple pour montrer que ce n’était pas une idée nouvelle.[3] Jésus disait que Nicodème devrait déjà connaitre ce qu’est la nouvelle naissance, parce qu’il était un enseignant de la Loi.[4] Paul racontait à Timothée que les écrits de l’Ancien Testament le rendraient sage au sujet du salut.[5] Ainsi donc, l’Évangile était disponible sous l’ancienne alliance.
Certaines personnes qui vivaient à l’époque de l’Ancien Testament comprenaient la nature de la grâce. Ils ignoraient sans doute les détails sur l’expiation ou son mode opératoire, mais ils croyaient que, d’une manière ou d’une autre, Dieu allait fournit une base pour le pardon. Les sacrifices étaient seulement des rituels pour exprimer cette foi (les chrétiens disposent également de rituels comme le repas du Seigneur), en revanche, ces sacrifices étaient stériles et inutiles s’ils n’étaient le produit de la foi et de l’obéissance (comme les rituels chrétiens sont dérisoires et futiles s’ils ne sont pas l’expression d’un cœur et d’une vie soumis à Dieu).
Le Psaumes 51 et Esaïe 1 : 1-18 sont deux passages qui indiquent que la foi et la repentance étaient importantes sous l’ancienne alliance, et que les adorateurs devraient désirer et chercher le pardon et la purification.
Après la désobéissance de nos premiers parents, une malédiction s’est abattue sur toute la création.[1] Lorsque le salut sera accompli, la création sera rétablie.
Le renouvellement spirituel des rachetés est le début de ce salut futur. Les croyants sont sauvés du péché, et ils vivent sous les bénédictions de Dieu. Pourtant, ils ne sont pas encore délivrés de la malédiction du péché sur le monde physique. Car, leurs corps continuent à vieillir et à mourir.
La nature gît encore sous la malédiction du péché. Cette nature que nous connaissons se démarque de la création originelle de Dieu. Elle est remplie de créatures méchantes qui sont hostiles aux autres, et la survie de certaines créatures dépend de la mort d’une autre.
L’heure viendra ou la création entière sera renouvelée.[2]
Un passage qui décrit l’espérance du chrétien dans un monde qui est toujours sous la malédiction du péché, est Romains 8 : 19-25.
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